1 Etape : Alicante à Villena

Vía del Sureste 2017
1 Etape
Samedi 08 Juillet 2017
Alicante à Villena
66.13kms – 7h13 de selle
Moyenne de pédalage: 9.16 km/h - 25°/43°
Cumul des dénivelés : +1158m / –674m Pente maximale : +12.6% / –15.5%
Ma Trace GPXMa Trace KMLAltitude de l'EtapeMon Hébergement
Hier, une fois arrivé à mon hôtel de Santiago, je laissais ma voiture dans le parking privé de l’hôtel. Le lendemain matin, par un temps radieux, je prenais la route à nouveau pour Alicante, lieu de départ de la Vía del Sureste, avec mon véhicule de location.
Arrivé à Alicante, la météo était plus clémente, 27°, je reprenais espoir. Je prenais possession de mon hôtel à deux pas d'où j’avais laissé mon véhicule de location. Le soir même, restaurant copieux afin de prendre des forces pour le lendemain.
À mi-chemin sur le trajet aux alentours de Madrid, j’étais tombé dans un orage où il tombait des cordes, un vrai déluge, de gros grêlons et parfois l’autoroute inondée m’obligeait à rouler au pas.
Cet orage dura pendant une centaine de kilomètres. Les champs aux abords étaient gorgés d’eau. J’étais un peu inquiet pour le lendemain, car les chemins dans un état pas possible risqueraient d’être impraticables.
Cet orage dura pendant une centaine de kilomètres. Les champs aux abords étaient gorgés d’eau. J’étais un peu inquiet pour le lendemain, car les chemins dans un état pas possible risqueraient d’être impraticables.
Arrivé à Alicante, la météo était plus clémente, 27°, je reprenais espoir. Je prenais possession de mon hôtel à deux pas d'où j’avais laissé mon véhicule de location. Le soir même, restaurant copieux afin de prendre des forces pour le lendemain.
Je n’avais pas eu trop le temps de visiter Alicante hier soir, j'étais arrivé trop tard. Un peu dommage, car la ville valait certainement le coup d’œil surtout du côté du port.
De retour à l’hôtel, dernier coup d’œil sur l’étape du lendemain, le GPS, les traces, les cartes tout était ok. J’avais dormi tranquille, le responsable de l’hôtel avait bien voulu me laisser monter mon VTT dans ma chambre, j’étais serin. Après l’extinction des feux, je me promettais de faire de beaux rêves.
J’ai dormi comme une masse, sonnerie à 6h, je faignante un peu, il est déjà 6h15. Le petit-déjeuner pris, je descends mon vélo par l’ascenseur. Une fois dehors, activation du GPS et je pars une nouvelle fois sur les chemins de Compostelle par la via del Sureste pour un périple de 1100 kms.
La sortie d’Alicante assez facile, mais déjà de belles montées. J’ai voulu suivre le chemin au plus fidèle de la Vía del Sureste, mais c’était sans compter sur les difficultés de celui-ci par endroit.
Après une dizaine de kilomètres d’Alicante, le chemin passe au pied de la Sierra Fontcalent par des endroits pas possibles réservés aux piétons, mais surtout pas au vététiste que je suis, avec des escalades de rocher impossible, à vélo. J’ai dû rebrousser chemin.
Plus loin, beaucoup de passerelles qui enjambent de belles vallées sont grillagées et cadenassées, pourquoi cette absurdité, je ne sais pas. Je suis obligé de descendre ces vallées encaissées avec ma monture, de déposer le sac à dos, la valisette de vélo et de faire des allers-retours pour chaque passage.
Avec une dizaine de passerelles et la chaleur qui monte, je suis épuisé en ayant fait qu’une quinzaine de kilomètres en deux ou trois heures.
Je croise maintenant des vététistes Espagnols qui prennent des variantes cyclo, qui n’arrêtent pas de monter, je fais comme eux.Non loin de la Sierra de las Águilas je ne prends pas le petit détour qui monte à l’Hermita de Sant Pasqual, d’où l’on doit avoir une très belle vue. Il faut se taper une grimpette pas possible sur plus de 500m à plus de 15%, je suis trop usé et l’étape est loin d’être terminée.
Après Orito, je traverse la ville de Monforte del Cid en montée. À la sortie de la ville, je longe quelques centaines de mètres l’autoroute pour passer sous la ligne de chemin de fer.
Je traverse la ville de Petrer où je me ravitaille à nouveau en eau. Après la sortie de la ville, le chemin se fait plus plat. Après Sax, ça devient très roulant malgré la chaleur qui n’en finit pas de cogner.
Toujours seul sur ces chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas malgré une bonne piste roulant depuis Sax.
Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.
J’arrive enfin à Villena très animée comme beaucoup de ville Espagnol.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Après le passage à la douche plus qu’obligatoire et un peu de repos bien mérité, l’établissement n’étant pas équipé de cuisine, je me suis taper une bonne platée de spaghetti carbonara à la pizzéria d’à côté pour recharger les batteries qui en avaient bien besoin.
Bilan de la journée, une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Bilan de la journée, une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Hôtel la Casa de los Aromas : +++/++++
Vidéo suivi aérien de ma trace GPS de l'étape du jour