1 Etape : Almería à Abla

Le Camino Mozárabe 2021
1 Etape
Mercredi 02 Juin 2021
Almería à Abla
66.65kms – 8h14 de selle
Moyenne de pédalage: 5.73 km/h - 19°/35°
Cumul des dénivelés : +1661m / –808m Pente maximale : +12.9% / –28.7%
Ma Trace GPXMa Trace KMLAltitude de l'EtapeMon Hébergement
Lundi 31 Mai 2021 Mon Hébergement
J'étais arrivé à mon hôtel de Santiago vers 17h. Après avoir passé la nuit, je laissais ma voiture dans le parking privé de l’hôtel pour deux semaines.
Mardi 1 Juin 2021 Mon Hébergement
Le lendemain matin par un temps incertain, je prenais la route pour Almería à 5h30 du matin, lieu de départ du Camino Mozarabe avec mon véhicule de location.
Le trajet se déroula sans problème, j'étais arrivé vers 17h15. Une fois le véhicule de location déposé, je prenais possession de mon hôtel à 2 kms de l'agence, pas très loin de la cathédrale.
Je n’avais pas eu trop le temps de visiter Almería, j'étais arrivé tard. Un peu dommage car la ville valait certainement le coup d’œil, surtout la forteresse de l'Alcazaba et la Cathédrale, qui était malheureusement fermée à cause de cette foutue pandémie.
Plus tard dans la soirée, Nely Pascual de l'association Almería-Granada qui fait vraiment un travail formidable avec d'autres bénévoles, était venue me rejoindre à mon hôtel pour me donner pas mal de renseignements, notamment certains endroits du chemin à éviter à VTT, ainsi que des photocopies du Guide édité par leur association.
De retour à l’hôtel, dernier coup d’œil sur l’étape du lendemain, le GPS, les traces, les cartes, tout était ok. J’avais dormi tranquille, le responsable de l’hôtel avais bien voulu me laisser monter mon VTT dans ma chambre, j’étais serin. Après l’extinction des feux, je me promettais de faire de beaux rêves.
J’ai dormi comme une masse. Sonnerie à 6h, je faignante un peu. Il est déjà 6h15. Je descends mon vélo par l’ascenseur. Une fois dehors, activation du GPS et je pars pour un périple de 1100 kilomètres.
Sorti d’Alicante assez facile, mais déjà de belles montées. J’ai voulu suivre le chemin au plus fidèle de la via del Sureste, mais c’était sans compter sur les difficultés de celui-ci par endroit.
Je n’ai pas eu trop le temps de visiter Alicante hier soir, je suis arrivé trop tard, un peu dommage car la ville valait certainement le coup d’œil, surtout du côté du port.
Sorti d’Alicante assez facile, mais déjà de belles montées. J’ai voulu suivre le chemin au plus fidèle de la via del Sureste, mais c’était sans compter sur les difficultés de celui-ci par endroit.
Après une dizaine de kilomètres d’Alicante, le chemin passait en pied de montagne par des endroits pas possible réservé aux piétons mais surtout pas au vététiste que je suis, avec des escalades de rocher impossible à vélo. J’ai dû rebrousser chemin.
Plus loin, beaucoup de passerelles qui enjambent de belles vallées, sont grilagées et cadenassées, pourquoi cette absurdité je ne sais pas. Je suis obligé de descendre ses vallées encaissées avec ma monture, de déposer le sac à dos, la valisette de vélo et de faire des allers-retours pour chaque passage.
Avec une dizaine de passerelles et la chaleur qui monte, je suis épuisé en ayant fait qu’une quinzaine de kilomètres en deux ou trois heures.
Je croise des vététistes Espagnols maintenant qui prennent des variantes cyclo qui n’arrêtent pas de monter, je fais comme eux.Non loin de la Serra de Sant Pasqual, je ne prends pas le petit détour qui monte à l’Hermita de Sant Pasqual d’où l’on doit avoir une très belle vue. Il faut se taper une grimpette pas possible sur plus de cinq cents mètres à plus de 15%, je suis trop usé, et l’étape est loin d’être terminée.
Après Orito, je traverse la ville de Monforte del Cid en montée. Sortie de ville je longe quelques centaines de mètres l’autoroute pour passer sous la ligne de chemin de fer.
Le chemin continue par quelques bons dénivelés où je suis souvent obligé de mettre pied à terre, toujours avec une chaleur grandissante qui m’oblige à m’hydrater en permanence, avant d’arriver dans le pueblo Alhabia par une descente assez raide.
A la sortie du pueblo, j’emprunte une petite route goudronnée au bord d'un rio à sec qui m’emmène à Alboloduy. Je prends la variante route de 4 à 10% de dénivelé sur 4 kms, car le chemin officiel est impraticable à VTT.
Mais arrivé au niveau de la sortie officielle du chemin, premier coup de barre au bout de 42 kms. Je n’arrive plus à avancer avec cette chaleur, et j’ai trop tardé pour m’alimenter.
Il est temps pour moi d’arrêter pour me sustenter. Je fais même une petite sieste d’une demi-heure pour récupérer.
J'ai récupéré très vite après 6 kms d’ascension, je quitte cette route pour emprunter un chemin de terre sur ma gauche. Après un kilomètre, la descente se fait en suivant des lacets assez raides, m’obligeant encore une fois à mettre parfois pied à terre.
Je suis au fond d’un vallon où il y a une chèvrerie au milieu d’un environnement asséché. Je rejoins le Rio Nacimiento à sec en passant devant une maison, et dans un tunnel de cannes et de roseaux.
Très difficile de circuler à VTT dans ce rio asséché tapissé de sable, de gravier et parfois de galets.
Après 4 kms dans ce rio, j’arrive à Nacimiento, et 2,5 kms plus loin, je rejoins le Rio Nacimiento avec des passages quasiment impossibles à VTT, et n’ayant aucune variante aux alentours, je dois prendre mon mal en patience.
Je traverse la ville de Petrer où je me ravitaille en eau. Après la sortie de la ville, le chemin se fait plus plat. Après Sax, ça devient très roulant malgré la chaleur qui n’en finit pas de taper.
Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.
Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.
J’arrive enfin à Villena très animée comme beaucoup de ville Espagnol.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Après le passage à la douche plus qu’obligatoire et un peu de repos bien mérité, l’établissement n’étant pas équipé de cuisine, je me suis taper une bonne platée de spaghetti carbonara à la pizzéria d’à côté pour recharger les batteries qui en avaient bien besoin.
Bilan de la journée: une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Bilan de la journée: une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Vidéo suivi aérien de ma trace GPS de l'étape du jour