1 Etape : Bilbao à Villasante

Le Camino Olvidado 2023
1 Etape
Mardi 20 Juin 2023
Bilbao à Villasante
72.90kms – 5h53 de selle
Moyenne de pédalage: 12.39 km/h - 18°/30°
Cumul des dénivelés : +1578m / –890m Pente maximale : +13.2% / –11.8%
Ma Trace GPXMa Trace KMLAltitude de l'EtapeMon Hébergement
Dimanche 18 Juin 2023 Mon Hébergement
Je suis arrivé à mon hôtel de Santiago vers 17h sans encombre, avec un temps légèrement couvert et quelques gouttes de pluie éparses, et soleil par intermittence.
Ma voiture est stationnée dans le parking privé de l’hôtel pour deux semaines.
Ce soir, je passe la nuit dans l’hôtel.
Ce soir, je passe la nuit dans l’hôtel.
Lundi 19 Juin 2023 Mon Hébergement
À mon réveil, il pleut, ça commence bien. Départ de l’agence de location de voiture à 9h30. Début de parcours sous un crachin et une pluie fine.
La deuxième moitié du parcours se corse, avec un déluge de pluie et d’orage.
Ce temps exécrable ne va pas me quitter jusqu'à Bilbao.
La deuxième moitié du parcours se corse, avec un déluge de pluie et d’orage.
Ce temps exécrable ne va pas me quitter jusqu'à Bilbao.
Le retour à VTT de l’agence de dépôt de mon véhicule à l’Albergue fut tout aussi difficile tant il pleuvait. Toujours un déluge de pluie et d’orage. Heureusement, il n’y avait qu’un kilomètre et demi à faire, mais je suis arrivé complètement trempé.
Le moral en prendrait un sacré coup si ce temps devait persister plusieurs jours.
Avec ce déluge, pas possible de visiter Bilbao, mes mains sont mouillées et impossible de prendre la moindre photo.
Avec ce déluge, pas possible de visiter Bilbao, mes mains sont mouillées et impossible de prendre la moindre photo.
L’Albergue est plutôt bien et l’Hébergeant est sympathique et serviable. Nous sommes onze pèlerins pour vingt places.
Pas besoin de sonnerie pour le réveil, coup de clairon de l’orage à 5h du matin, ça promet sur les chemins !
Après avoir pris mon petit déjeuner et remercié mon hôte comme il se doit, c’est sous un ciel menaçant que je décide de sortir pour un énième départ sur les chemins de Compostelle.
Pas besoin de sonnerie pour le réveil, coup de clairon de l’orage à 5h du matin, ça promet sur les chemins !
Après avoir pris mon petit déjeuner et remercié mon hôte comme il se doit, c’est sous un ciel menaçant que je décide de sortir pour un énième départ sur les chemins de Compostelle.
À peine sorti, première saucée, je m’équipe donc de mes pares-pluies, l’orage gronde, je n’aime pas ça du tout. Impossible de faire la moindre photo, mes mains sont mouillées, un temps à ne pas mettre le moindre appareil électronique dehors.
Je rejoins la cathédrale de Bilbao, départ pour un périple d’un peu plus de 800 kms sur le Camino Olvidado. Je passe devant le musée Guggenheim, plus loin je longe un moment le Río Nervión.
J’arrive quand même à voler quelques photos à la météo entre deux averses. Bilbao est grand à traverser, même à VTT. Bon nombre d’Espagnols partent tels des robots à leur travail.
Me voilà bien ! C’est plus sérieux qu’une simple crevaison. Je suis parti avec des pneus encore très bons, mais non neufs pour une fois. Cela m’apprendra de toujours partir avec des pneus neufs, à surveiller de très près.
Mais soudain, je m’aperçois que mon pneu avant est déformé avec une double hernie à l’endroit d’une crevaison, réparé tout seul par le liquide préventif.
Me voilà bien ! C’est plus sérieux qu’une simple crevaison. Je suis parti avec des pneus encore très bons, mais non neufs pour une fois. Cela m’apprendra de toujours partir avec des pneus neufs, à surveiller de très près.
En sortie de ville, quelques beaux paysages, où je peux enfin faire des photos entre deux averses.
Arrivé à Alonsotegi, je vois une cycliste devant moi arrêtée, en train d’immortaliser un petit barrage sur le Río Cadagua. J’en profite moi-même pour une photo. La pèlerine, voyant ma coquille, vint à ma hauteur pour me demander si je faisais le Camino Olvidado.
Lui répondant par l’affirmative, nous échangeons quelques instants, elle partait elle aussi de Bilbao, seule, pour le Camino Olvidado à VTT, était Anglaise et parlait un peu Français. Elle avait déjà cinq caminos à son actif. Elle faisait que cinquante kilomètres, donc s’arrêtait avant moi.
Je traverse plusieurs localités, Güeñes, suivi de Zalla et Balsameda, par de belles pistes verdoyantes. Après une dizaine de kilomètres, j'arrive à Nava de Ordunte.
Après Sodupe, je longe toujours le Río Cadagua, où certains passages sont difficiles à VTT, car il faut parfois mettre pied à terre, le río sortant parfois de son lit. Quelques kilomètres après Sodupe, prenant ma collation du matin, un Espagnol vint à ma hauteur. Il parle un peu Français lui aussi, et me dit qu’il a été quarante ans en France, et qu’il à travaillé à la construction de la tour Montparnasse à Paris.
Je traverse plusieurs localités, Güeñes, suivi de Zalla et Balsameda, par de belles pistes verdoyantes. Après une dizaine de kilomètres, j'arrive à Nava de Ordunte.
Le Camino Olvidado nous offre de beaux paysages de campagne, avec troupeaux de vaches et moutons, dans cette région agricole.
L'étape va commencer à se durcir, avec une suite de dénivelés importants. Je traverse plusieurs localités, comme Arceo et plus loin Irús.
À mon albergue, je fais la connaissance d’Isabel, la maîtresse des lieux, très chaleureuse et serviable, qui me fait un peu plus tard, un délicieux repas digne d’un sportif.
En continuant le camino, il y a une belle église de Saint-Michel Archange, d'architecture romane du 12ème siècle à Bercedo.
Le reste de l’étape jusqu'à Villasante, est une suite de dénivelés importants, avec des successions de montés casse-pattes assez épuisants.
À mon albergue, je fais la connaissance d’Isabel, la maîtresse des lieux, très chaleureuse et serviable, qui me fait un peu plus tard, un délicieux repas digne d’un sportif.
Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.
J’arrive enfin à Villena très animée comme beaucoup de ville Espagnol.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Après le passage à la douche plus qu’obligatoire et un peu de repos bien mérité, l’établissement n’étant pas équipé de cuisine, je me suis taper une bonne platée de spaghetti carbonara à la pizzéria d’à côté pour recharger les batteries qui en avaient bien besoin.
Bilan de la journée, une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Bilan de la journée, une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Hôtel la Casa de los Aromas : +++/++++
Vidéo suivi aérien de ma trace GPS de l'étape du jour