12 Etape : Santa-Marta-de-Tera à Puebla-de-Sanabria
Camino Sanabrés 2015
12 Etape
Mercredi 27 Mai 2015Santa-Marta-de-Tera à Puebla-de-Sanabria
6h33 à 11h18 (67.26 Kms théorique)63.32kms – 3h49 de selle
Moyenne de pédalage: 16.59 km/h - 4°/20°
Cumul des dénivelés : +694m / –518m Pente maximale : +6.7% / –8.7%

Il fait froid ce matin, 4°, un record. Je commence l’étape par du bon chemin en terre battue. Je n’arrive pas à me réchauffer. J’enfile deux paires de socquettes, mes gants de bricolage sous mes gants de cycliste.
J’ai voulu m’alléger au maximum en ne prenant pas volontairement des vêtements plus chauds, car en principe il ne fait pas froid en Andalousie, mais c’était sans compter avec les matins frais de la partie nord du chemin. Ce soir j’achèterai même une petite polaire.
J’ai voulu m’alléger au maximum en ne prenant pas volontairement des vêtements plus chauds, car en principe il ne fait pas froid en Andalousie, mais c’était sans compter avec les matins frais de la partie nord du chemin. Ce soir j’achèterai même une petite polaire.
En plus, je me suis aperçu hier soir que j’avais oublié mon duvet en soie dans l’albergue précédente à Montamarta, quel con, il ne sera pas perdu pour tout le monde.
Aujourd'hui je change de voie, je quitte la Via de la Plata pour emprunter le Camino Sanabrés.
Je suis à Pumarejo-de-Tera puis Calzadilla-de-Tera et dans la foulée Olleros-de-Tera. Quelques kilomètres plus loin, me voilà au barrage hydroélectrique de l’embalse de Nuestra Señora del Agavanzal.Le chemin fait le tour de l’embalse. Je traverse le village de Villar-de-Farfon. Plus loin Rionegro-del-Puente, le chemin alterne entre la piste et la N-525 jusqu'à Mombuey. J’ai le vent derrière pour une fois, mais il ne souffle pas très fort dommage.
Je ne suis pas très loin de l’autoroute que je longe jusqu'à Asturianos, où il ne fait pas très chaud, 14°. A Palacios-de-Sanabria, le paysage change, il est plus cabossé. La nature est verdoyante par ici, beaucoup de genet en fleur jaune. Beaucoup de descentes sur la route très roulante, et j’aperçois déjà les montagnes qui m’attendent demain.
Je ne suis pas très loin de l’autoroute que je longe jusqu'à Asturianos, où il ne fait pas très chaud, 14°. A Palacios-de-Sanabria, le paysage change, il est plus cabossé. La nature est verdoyante par ici, beaucoup de genet en fleur jaune. Beaucoup de descentes sur la route très roulante, et j’aperçois déjà les montagnes qui m’attendent demain.
Je traverse l’autoroute juste avant de passer le village d’Otero-de-Sanabria. Je reste sur la N-525 plus roulante jusqu'à Puebla-de-Sanabria, village de fin de mon étape.
J’arrive devant mon albergue vers 12h, un record, faut dire que l’étape était très roulante, beaucoup de descentes, peu de montée et une bonne moitié sur la nationale.
J’arrive devant mon albergue vers 12h, un record, faut dire que l’étape était très roulante, beaucoup de descentes, peu de montée et une bonne moitié sur la nationale.
Maintenant les étapes suivantes vont se raccourcir, vu les difficultés de celles-ci à l’avenir.
Je fais un brin de cosette avec un pèlerin Français qui allait plus loin sur le chemin, il s’était arrêté en face de mon albergue pour quelques courses. Il me dit sérieusement de me méfier de l’albergue Casa Luz, là où je m’arrête à Puebla-de-Sanabria.
Je fais un brin de cosette avec un pèlerin Français qui allait plus loin sur le chemin, il s’était arrêté en face de mon albergue pour quelques courses. Il me dit sérieusement de me méfier de l’albergue Casa Luz, là où je m’arrête à Puebla-de-Sanabria.
Apparemment l’hospitalero serait coutumier de faire payer deux fois certains pèlerins, prétextant qu’il n’aurait pas été payé et ferait même parfois intervenir la guardia civil. Info ou intox...
Je dois dire que je n’ai pas eu ce genre de mésaventure de ce soi-disant hospitalero indélicat.
Je dois dire que je n’ai pas eu ce genre de mésaventure de ce soi-disant hospitalero indélicat.