13 Etape : Hendaye à Itziar
Camino del Norte 2013
13 Etape
Mercredi 31 Juillet 2013
Hendaye à Itziar
6h00 à 13h00 (76.00 Kms théorique)
73.70kms – 5h27 de selle
Moyenne de pédalage: 13.90km/h – 20°/33°
Cumul des dénivelés : +1766m / –1569m Pente maximale : +21.3% / –12.8%
Ma Trace GPXMa Trace KMLAltitude de l'EtapeMon Hébergement
J'ai bien dormi cette nuit, je me suis couché de bonne heure la veille d'une grosse étape.
Je prends mon petit déjeuner dehors pour ne pas déranger la chambrée, ce n'est pas ce que je préfère, j'aime bien un minimum de confort avant une bonne étape.
6h pétante je décolle, il fait encore nuit et c'est limite prudent pour rouler. Je sors d'Hendaye en traversant le petit pont parallèle au pont St-Jacques sur ma gauche.
Je m'arrête, pose symbolique sur le milieu de celui-ci. C'est l'endroit exact où passe théoriquement la frontière, même si celle-ci a disparu depuis l'Europe. Je profite de cette pause pour faire quelques photos.
J'aperçois au loin cette fameuse crête qui me paraît bien haute à gravir. Elle m'attend tout à l'heure.
Je prends mon petit déjeuner dehors pour ne pas déranger la chambrée, ce n'est pas ce que je préfère, j'aime bien un minimum de confort avant une bonne étape.
6h pétante je décolle, il fait encore nuit et c'est limite prudent pour rouler. Je sors d'Hendaye en traversant le petit pont parallèle au pont St-Jacques sur ma gauche.
Je m'arrête, pose symbolique sur le milieu de celui-ci. C'est l'endroit exact où passe théoriquement la frontière, même si celle-ci a disparu depuis l'Europe. Je profite de cette pause pour faire quelques photos.
J'aperçois au loin cette fameuse crête qui me paraît bien haute à gravir. Elle m'attend tout à l'heure.
Je longe Irun et je prends sur ma gauche direction le haut de la crête. Ça monte doucement pour le moment par de petits sentiers goudronnés. Au bout de plusieurs kilomètres, c'était trop beau car là ça commence à grimper sec. Bientôt c'est pied à terre car c'est vraiment beaucoup trop inaccessible, même à VTT.
Le sentier par endroit doit être au moins à 20% de dénivelé. Il y a de tout, des rochers, des crevasses creusées par le ravinement de l'eau. Je suis épuisé, je fais du 3 km/h, à ce rythme-là je ne suis pas arrivé, fini la rigolade. En France, c'était une mise en jambe à côté d'ici.
J'aurais peut-être dû prendre la route d'à côté car là aucune satisfaction. De plus, le plateau du pédalier vient de me lacérer le bas du mollet droit en manquant de me prendre une troisième gamelle évitée de justesse. Ça saigne pas mal, mais rien de grave, c'est superficiel.
J'aurais peut-être dû prendre la route d'à côté car là aucune satisfaction. De plus, le plateau du pédalier vient de me lacérer le bas du mollet droit en manquant de me prendre une troisième gamelle évitée de justesse. Ça saigne pas mal, mais rien de grave, c'est superficiel.
J'arrive enfin en haut de la crête du Mont Jaizkibel (543 m) pour rejoindre le Sanctuaire de Guadalupe. D'en haut, la vue est magnifique, même s'il m'a fallu 1h de poussage et le bas du mollet lacérer, ça valait le coup.
Je délaisse le sentier car j'ai peur qu'il soit de même nature que celui emprunté tout à l'heure. Je prends la petite route parallèle à celui-ci, où là j'ai une vue magnifique sur la mer à ma droite et la vue sur la crête à ma gauche.
Les montées et les descentes se succèdent et les paysages sont à couper le souffle et du souffle il en faut car cette partie basque Espagnole est assez raide à VTT, mieux vaut être bien préparé.
Je délaisse le sentier car j'ai peur qu'il soit de même nature que celui emprunté tout à l'heure. Je prends la petite route parallèle à celui-ci, où là j'ai une vue magnifique sur la mer à ma droite et la vue sur la crête à ma gauche.
Les montées et les descentes se succèdent et les paysages sont à couper le souffle et du souffle il en faut car cette partie basque Espagnole est assez raide à VTT, mieux vaut être bien préparé.
Me voilà arrivé à Pasaia Donibane où je m'empresse d'aller emprunter une petite embarcation pour traverser la baie. Mais la chance n'était pas avec moi ce jour-là car la police me fait faire demi-tour pour cause de fête.
Il y a des taureaux à l'endroit même où je devais embarquer, comme s'ils ne pouvaient pas courir un autre jour ! Je me résous donc à faire demi-tour et contourner la baie et le port. Ça me rallonge de 5 kms déjà que l'étape était longue.
Me voilà à St-Sébastian et sa magnifique baie, je fais chauffer le numérique la vue est splendide. Pour rejoindre Orio j'emprunte une petite route sur le haut d'une crête qui longe la mer où j'ai une vue à tomber. Il faut traverser le pont qui enjambe le rio Oria pour aller à Zarautz, où je longe la plage sur l'esplanade.
Me voilà à St-Sébastian et sa magnifique baie, je fais chauffer le numérique la vue est splendide. Pour rejoindre Orio j'emprunte une petite route sur le haut d'une crête qui longe la mer où j'ai une vue à tomber. Il faut traverser le pont qui enjambe le rio Oria pour aller à Zarautz, où je longe la plage sur l'esplanade.
La route pour aller à Zumaia se fait par la route côtière où la vue est imprenable. La voie de la côte est vraiment très belle. Une fois traversé le rio Urola à Zumaia je plonge dans les terres pour aller direction Deba, ville de fin d'étape prévue. Arrivé à Iztiar j'en ai vraiment plein les pattes, je décide de m'arrêter dans un hôtel-restaurant où je vois une coquille. Il me paraît bien pour me restaurer.
Après avoir déjeuné, je n'ai plus très envie de poursuivre sur Deba car je suis un peu fatigué. Ne prenant pas les pèlerins la patronne des lieux me fait comprendre qu'il y a un albergue hors chemin à Lastur qui se trouve à 8 kms de là. Elle me propose d'appeler elle-même le responsable qui viendrait me chercher en voiture si je suis d'accord.
Finalement j'accepte car je n'ai plus le courage de continuer plus loin, car l'étape a vraiment été épuisante.
Je me retrouve donc à l'Albergue Aterpetxea de Lastur avec un couple d'Italiens. L'Albergue est en pleine montagne, au calme, propice au repos bien mérité.
Après avoir déjeuné, je n'ai plus très envie de poursuivre sur Deba car je suis un peu fatigué. Ne prenant pas les pèlerins la patronne des lieux me fait comprendre qu'il y a un albergue hors chemin à Lastur qui se trouve à 8 kms de là. Elle me propose d'appeler elle-même le responsable qui viendrait me chercher en voiture si je suis d'accord.
Finalement j'accepte car je n'ai plus le courage de continuer plus loin, car l'étape a vraiment été épuisante.
Je me retrouve donc à l'Albergue Aterpetxea de Lastur avec un couple d'Italiens. L'Albergue est en pleine montagne, au calme, propice au repos bien mérité.