16 Etape : La Bañeza à Molinaseca

Le Camino Mozárabe 2021
16 Etape
Jeudi 17 Juin 2021
La Bañeza à Molinaseca
71.14kms – 4h45 de selle
Moyenne de pédalage: 11.47 km/h - 11°/20°
Cumul des dénivelés : +1075m / –1288m Pente maximale : +12.3% / –21.3%
Ma Trace GPXMa Trace KMLAltitude de l'EtapeMon Hébergement
Ce matin, les deux pèlerins Espagnols sont déjà partis. Je me pose la question si je dois m’équiper ou pas de mes pares-pluies. Le temps est menaçant, et ça n’annonce rien de bon pour la journée, je verrai bien. 11° ce matin, je suis loin des températures de Granada.
La sortie de La Bañeza se fait sans encombre. Je suis toujours parmi de grandes étendues de cultures céréalières. Le panorama est plat, mais je commence à voir au loin les premières montagnes de la Galice qui se dessinent à l’horizon.
J’arrive à Astorga, pour une fois, je ne rentre pas dans la ville que je connais bien pour l’avoir traversée au moins trois fois. Donc je bifurque à gauche à l’entrée de la ville, puis je longe l’autoroute un temps, pour finalement rattraper le Camino Francés un peu plus loin.
De retour à l’hôtel, dernier coup d’œil sur l’étape du lendemain, le GPS, les traces, les cartes, tout était ok. J’avais dormi tranquille, le responsable de l’hôtel avais bien voulu me laisser monter mon VTT dans ma chambre, j’étais serin. Après l’extinction des feux, je me promettais de faire de beaux rêves.
J’ai dormi comme une masse. Sonnerie à 6h, je faignante un peu. Il est déjà 6h15. Je descends mon vélo par l’ascenseur. Une fois dehors, activation du GPS et je pars pour un périple de 1100 kilomètres.
Sorti d’Alicante assez facile, mais déjà de belles montées. J’ai voulu suivre le chemin au plus fidèle de la via del Sureste, mais c’était sans compter sur les difficultés de celui-ci par endroit.
Je n’ai pas eu trop le temps de visiter Alicante hier soir, je suis arrivé trop tard, un peu dommage car la ville valait certainement le coup d’œil, surtout du côté du port.
Sorti d’Alicante assez facile, mais déjà de belles montées. J’ai voulu suivre le chemin au plus fidèle de la via del Sureste, mais c’était sans compter sur les difficultés de celui-ci par endroit.
Après une dizaine de kilomètres d’Alicante, le chemin passait en pied de montagne par des endroits pas possible réservé aux piétons mais surtout pas au vététiste que je suis, avec des escalades de rocher impossible à vélo. J’ai dû rebrousser chemin.
Plus loin, beaucoup de passerelles qui enjambent de belles vallées, sont grilagées et cadenassées, pourquoi cette absurdité je ne sais pas. Je suis obligé de descendre ses vallées encaissées avec ma monture, de déposer le sac à dos, la valisette de vélo et de faire des allers-retours pour chaque passage.
Avec une dizaine de passerelles et la chaleur qui monte, je suis épuisé en ayant fait qu’une quinzaine de kilomètres en deux ou trois heures.
Je croise des vététistes Espagnols maintenant qui prennent des variantes cyclo qui n’arrêtent pas de monter, je fais comme eux.Après une dizaine de kilomètres d’Alicante, le chemin passait en pied de montagne par des endroits pas possible réservé aux piétons mais surtout pas au vététiste que je suis, avec des escalades de rocher impossible à vélo. J’ai dû rebrousser chemin.
Plus loin, beaucoup de passerelles qui enjambent de belles vallées, sont grilagées et cadenassées, pourquoi cette absurdité je ne sais pas. Je suis obligé de descendre ses vallées encaissées avec ma monture, de déposer le sac à dos, la valisette de vélo et de faire des allers-retours pour chaque passage.
Avec une dizaine de passerelles et la chaleur qui monte, je suis épuisé en ayant fait qu’une quinzaine de kilomètres en deux ou trois heures.
Je croise des vététistes Espagnols maintenant qui prennent des variantes cyclo qui n’arrêtent pas de monter, je fais comme eux.Je traverse la ville de Petrer où je me ravitaille en eau. Après la sortie de la ville, le chemin se fait plus plat. Après Sax, ça devient très roulant malgré la chaleur qui n’en finit pas de taper.
Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.
Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.
J’arrive enfin à Villena très animée comme beaucoup de ville Espagnol.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Après le passage à la douche plus qu’obligatoire et un peu de repos bien mérité, l’établissement n’étant pas équipé de cuisine, je me suis taper une bonne platée de spaghetti carbonara à la pizzéria d’à côté pour recharger les batteries qui en avaient bien besoin.
Bilan de la journée: une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Bilan de la journée: une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Vidéo suivi aérien de ma trace GPS de l'étape du jour