2 Etape : Chartres à Châteaudun
Vía Turonensis 2013
2 Etape
Samedi 1 Juin 2013
Chartres à Châteaudun
8h08 à 12h34 (64.40Kms théorique)
56.50kms - 3h44 de selle
Moyenne de pédalage: 15.13 km/h - 15°/25°
Cumul des dénivelés : +532m / –541m Pente maximale : +10.7% / –8.8%
Ma Trace GPXMa Trace KMLAltitude de l'EtapeMon Hébergement
Il est 8 h quand je quitte le gîte et mes fessiers ne vont pas mieux. Il fait soleil et celui-ci se reflète sur la cathédrale que j'aperçois de mon gîte.
Je traverse Chartres puis arrivé à la cathédrale, je prends sur ma gauche pour passer devant les halles du marché et suivre la rivière l'Eure jusqu'à la sortie de ville.
Je me trouve à Vers-les-Chartres, petit village dans une campagne beauceronne où il n'y a pas un arbre pas la moindre haie un peu tristounet.
Me voilà sur des chemins de terre quasiment impraticables vu les pluies de mai, pas agréable du tout.
Je traverse Chartres puis arrivé à la cathédrale, je prends sur ma gauche pour passer devant les halles du marché et suivre la rivière l'Eure jusqu'à la sortie de ville.
Je me trouve à Vers-les-Chartres, petit village dans une campagne beauceronne où il n'y a pas un arbre pas la moindre haie un peu tristounet.
Me voilà sur des chemins de terre quasiment impraticables vu les pluies de mai, pas agréable du tout.
Le vélo n'avance plus, ma roue arrière est constamment bloquée par cette glaise, véritable colle qui n'en finit pas de retenir mon VTT, comme si elle ne voulait pas que je m'extirpe de ce bourbier.
Une sensation différente de la voie du Puy-en-Velay en 2011, je ne suis pas dans le chemin, je connais bien la région, est-ce pour cela, je ne crois pas. Ce sont ces maudits chemins presque impraticables et surtout je ne sais plus sur quelle fesse m'asseoir, impossible de tenir plus d'un quart d'heure sur ma selle, le moral est en baisse.
J'essaie de penser à autre chose que les chemins boueux et les douleurs aux fessiers et malgré tout j'arrive tout de même à retrouver ces sensations qui m'avaient fait "kiffer" comme on dit aujourd'hui sur la voie du Puy-en-Velay.
J'essaie de penser à autre chose que les chemins boueux et les douleurs aux fessiers et malgré tout j'arrive tout de même à retrouver ces sensations qui m'avaient fait "kiffer" comme on dit aujourd'hui sur la voie du Puy-en-Velay.
Bonneval où il m'arrive de venir fouler la piste du GR 655 à VTT durant les séances de sortie l'année. Je traverse la ville pour rejoindre Moléans petite bourgade pittoresque avec son château. J'arrive à Châteaudun, où là se termine ma deuxième étape.
J'avais vraiment beaucoup de mal à tenir sur ma selle et pour cause. Comme tout bon cycliste, je me suis rasé les gambettes deux ou trois jours avant de partir. C'est à partir de ce moment-là que mes ennuis de fessiers vont commencer quelques jours plus tard.
J'ai dû me raser un peu trop haut et quelques poils en repoussant se sont infectés. Je ne peux quasiment plus m'asseoir sur ma selle, il me faut absolument quelques jours sans vélo, une décision s'impose.
Mais déjà, dans ma tête je crois que cette décision est prise.
J'avais vraiment beaucoup de mal à tenir sur ma selle et pour cause. Comme tout bon cycliste, je me suis rasé les gambettes deux ou trois jours avant de partir. C'est à partir de ce moment-là que mes ennuis de fessiers vont commencer quelques jours plus tard.
J'ai dû me raser un peu trop haut et quelques poils en repoussant se sont infectés. Je ne peux quasiment plus m'asseoir sur ma selle, il me faut absolument quelques jours sans vélo, une décision s'impose.
Mais déjà, dans ma tête je crois que cette décision est prise.
Résultat, plusieurs jours sans selle mettaient à terre tout mon projet, réservation des gîtes pour la France et l'Espagne, sans compter les réservations pour le retour en voiture de location. Un sentiment d'échec m'envahit, je ne le vis pas bien à ce moment-là. Mais je crois que cette décision est sage, je m'arrête ou plus exactement je repousse cette troisième étape à mi-juillet. Cela fait partie du chemin.
Les jours qui ont suivi m'ont donné raison. La traversée des Landes avec ces pluies aurait été une galère sur des chemins boueux défoncés par les engins forestiers et les inondations en Pays Basque.
Moralité de tout cela, il faut parfois écouter sa raison, savoir s'arrêter à temps. Il n'est point humiliant de mettre genou à terre à partir du moment où l'on sait se relever à temps !
Les jours qui ont suivi m'ont donné raison. La traversée des Landes avec ces pluies aurait été une galère sur des chemins boueux défoncés par les engins forestiers et les inondations en Pays Basque.
Moralité de tout cela, il faut parfois écouter sa raison, savoir s'arrêter à temps. Il n'est point humiliant de mettre genou à terre à partir du moment où l'on sait se relever à temps !