3 Etape : Alatoz à Campillo de Altobuey

La Ruta de la Lana 2018

3 Etape

Samedi 19 Mai 2018
Alatoz à Campillo de Altobuey

7h51 à 17h15 (87.47 Kms théorique)
86.93kms – 7h27 de selle

Moyenne de pédalage: 11.67 km/h - 11°/35°

Cumul des dénivelés : +959m / –896m Pente maximale : +21.3% / –19.3%

Ma Trace GPX Ma Trace KML Altitude de l'Etape Mon Hébergement

0.6 km après Alatoz

Ce matin, je suis réveillé par mon voisin de chambrée qui s’est levé de bonheur. J’attends un peu, pour finalement me lever à mon tour. Déjeuner pris, je décolle un peu avant 8h. Après la sortie du village, je suis sur une petite route bordée d’oliviers. Après 4 kms, je prends une route secondaire pendant 1,7 kms pour entrer sur ma gauche dans un sentier boisé.

La trace est à peine visible par endroit, méfiance. Je roule en lisière de bois sur ma gauche, et une prairie étroite plantée d’oliviers par endroits sur ma droite. Le sentier en épingle à cheveux pique à gauche toute, et continue sa route dans le maquis 3,5 kms, avant de traverser une zone beaucoup plus découverte.

Après avoir pris à droite un peu plus loin, je traverse le petit village de Casa del Cerro, qui est au bord d’un canyon où une rivière y coule, et traverse le village d'Alcalá del Júcar.

Arrivé au bord, la vue de là-haut est à couper le souffle tellement le panorama y est somptueux.

Il faut maintenant descendre par un sentier très peu large où il faut pousser le vélo pour accéder au bas du canyon. Une fois descendu, je regarde le sentier en zigzag serpenter d’en haut jusqu'en bas. Je croise quelques vététistes chevronnés non chargés, le monter s’en quasiment mettre pied à terre, ça donne le vertige.

Je traverse maintenant un petit jardin public et le superbe pont en pierre où coule le Rio Júcar. De là, j’y aperçois aussi un peu plus loin une magnifique église. Il faut maintenant remonter tout ce que je viens de descendre et là, c’est en poussant le vélo dans des ruelles étroites avec ses habitations blanches perchées à flanc de colline.

Ça monte sec, je viens même d’y voir encore un vététiste grimper ses ruelles abruptes, décidément... Au fur et à mesure de mon ascension, j’aperçois au loin le sentier escarpé que je viens de descendre.

3.1 km après Alatoz

6.1 km après Alatoz

Je suis enfin arrivé en haut, où je passe à côté du château. Il m’a fallu une bonne heure pour descendre et remonter ce grand canyon. Le chemin étroit est à flanc de colline, où il continue de monter parfois en passage rétréci, et où il faut mettre pied à terre. Je suis maintenant de l’autre côté. Je continue le chemin dans une zone beaucoup moins accidentée, quasiment plate jusqu’à Casas-Ibáñez.

14 kms plus loin, toujours sur une piste plate, je traverse Villamalea. Après 5 kms, c’est El Herrumblar puis Villarta toujours en parcours plat. Je continue ma route en passant par Graja de Iniesta 10 kms plus loin. Je suis dans une zone plus ou moins boisée avec quelques montées et descentes pour certaines casse-pattes.

Je traverse maintenant une route secondaire pour cheminer sur un chemin goudronné d'un peu plus de 1.5 kms. À ma gauche, j’entame une portion de rocaille assez dangereuse, tout en descente permanente, d’où je vois le village de Campillo. Je termine mon étape sur un chemin gravillonné au bout d’un périple de presque 87 kms.

Arrivé à la casa rurale répertoriée, fermée. Je vais voir un couple d’espagnols qui étaient dans les parages pour leur demander s’ils connaissent d’autres établissements. Pas de chance, nous sommes samedi et tout est complet pour des mariages, il n’y a plus rien de libre. Je me vois passer la nuit dehors. En errant un peu plus loin dans le village, une personne de loin me signe de venir à lui.

C’était un Espagnol, Luis parlant bien français, qui connaissait le couple de tout à l'heure. Il se démena pour appeler une autre connaissance, Marie, pour me trouver une salle de sport où j’ai pu prendre une douche bien chaude et dormir sur les bancs des vestiaires. Il y a mieux, mais je suis au sec. Merci encore à mes deux sauveurs que je ne remercierai jamais assez.

Bilan de la journée :

Une étape moyenne par sa difficulté, et un peu usante par la distance de celle-ci. Stressante par le manque d'hébergement, et pas un pèlerin sur le chemin.