4 Etape : Cervera de Pisuerga à Cistierna

Le Camino Olvidado 2023

4 Etape

Vendredi 23 Juin 2023
Cervera de Pisuerga à Cistierna

8h15 à 16h15 (78.86 Kms théorique)
67kms – 4h07 de selle

Moyenne de pédalage: 16.28 km/h - 14°/33°

Cumul des dénivelés : +1560m / –1626m Pente maximale : +14.5% / –27.7%

Ma Trace GPX Ma Trace KML Altitude de l'Etape Mon Hébergement

5.2 kms après Pisuerga

Après une bonne nuit de sommeil, petit-déjeuner avalé, c’est par un temps plutôt clément que je prends le départ vers 8h15, pour une étape de 78 kms direction Cistierna. L’étape commence par de la route assez roulante pour commencer.

Vu les chemins détrempés dus aux orages récents, le camino ne passant pas loin de la route, je décide de garder celle-ci. Et c’est parti pour de la montée faible pour commencer.
Plusieurs localités traversées, comme Cantoral de la Peña, un deuxième, Cubillo de Castrejón, toujours en montée progressive de 1%.

Après la sortie du pueblo, roulant sur le bas-côté de la route, j’entends comme un bruit de verre pillé. J’ai dû rouler sans faire attention sur un morceau de verre.
Arrivé à Castrejón de la Peña, je m’arrête me désaltérer. Là, je vois une laitance blanchâtre couler de mon pneu arrière.

Aussitôt, je pense aux tessons de verre de tout à l’heure. Je regarde, et effectivement l’entaille de plusieurs millimètres est trop importante pour que le liquide préventif dans le pneu fasse son effet.

De retour à l’hôtel, dernier coup d’œil sur l’étape du lendemain, le GPS, les traces, les cartes, tout était ok. J’avais dormi tranquille, le responsable de l’hôtel avais bien voulu me laisser monter mon VTT dans ma chambre, j’étais serin. Après l’extinction des feux, je me promettais de faire de beaux rêves.

J’ai dormi comme une masse. Sonnerie à 6h, je faignante un peu. Il est déjà 6h15. Je descends mon vélo par l’ascenseur. Une fois dehors, activation du GPS et je pars pour un périple de 1100 kilomètres.

Je n’ai pas eu trop le temps de visiter Alicante hier soir, je suis arrivé trop tard, un peu dommage car la ville valait certainement le coup d’œil, surtout du côté du port.

Sorti d’Alicante assez facile, mais déjà de belles montées. J’ai voulu suivre le chemin au plus fidèle de la via del Sureste, mais c’était sans compter sur les difficultés de celui-ci par endroit.

0.3 km après Cantoral de la Peña

2 kms après Cantoral de la Peña

Elle regarde sur son téléphone portable et trouve un vélociste à Guardo, à huit kilomètres de là. Ok, je lui dis que je garde la route pour plus de sécurité avec ce pneu mal-en-point. Elle, continue par la piste.

Une fois arrivé à Guardo, Katia était déjà devant le vélociste qui m’attendait, elle allait à la pharmacie juste à côté, car elle venait de se faire piquer par un insecte sur la paupière. Finalement, j’ai pu trouver un pneu, un peu moins large, mais je suis dépanné.

J’ai des jantes de 26 pouces, et aujourd'hui les VTT sont tous en 27.5 et majoritairement en 29 pouces, donc pas évident de trouver des pneus adéquats.

Katia s’arrêtant en fin d’étape bien avant moi, voulait s’arrêter dans cette ville pour déjeuner. Venant pour ma part de prendre une collation, j’ai préféré continuer, on se reverra sûrement plus loin.

Je traverse la ville de Petrer où je me ravitaille en eau. Après la sortie de la ville, le chemin se fait plus plat. Après Sax, ça devient très roulant malgré la chaleur qui n’en finit pas de taper.
Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.

J’arrive enfin à Villena très animée comme beaucoup de ville Espagnol.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.

Après le passage à la douche plus qu’obligatoire et un peu de repos bien mérité, l’établissement n’étant pas équipé de cuisine, je me suis taper une bonne platée de spaghetti carbonara à la pizzéria d’à côté pour recharger les batteries qui en avaient bien besoin.

Bilan de la journée: une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.