6 Etape : Poitiers à Melle
Vía Turonensis 2013
6 Etape
Mercredi 24 Juillet 2013
Poitiers à Melle
6h34 à 11h19 (66.80 Kms théorique)
56.20kms – 3h10 de selle
Moyenne de pédalage: 15.00 km/h - 18°/33°
Cumul des dénivelés : +474m / –476m Pente maximale : +10.6% / –8.1%
Ma Trace GPXMa Trace KMLAltitude de l'EtapeMon Hébergement
Je pars un peu plus tard que d'habitude ce matin, après l'orage tarabiscoté que nous avons eu hier soir, j'ai cru que cela ne s'arrêterait plus. Je crains le pire pour les chemins aujourd'hui.
Tant pis, je prendrai des petites routes vu que l'étape du jour est plus courte, ça me fera du repos et le plus grand bien pour mes gambettes.
J'avais réservé une auberge de jeunesse car je n'avais pas trouvé grand-chose de mieux. Ce n'est pas ce que je préfère comme type d'hébergement c'était un peu le bordel dans les cuisines. L'hébergement était un peu trop grand à mon goût, de plus ce n'était pas réservé que pour les pèlerins. Cela retire un peu d'authenticité au chemin de Compostelle.
Tant pis, je prendrai des petites routes vu que l'étape du jour est plus courte, ça me fera du repos et le plus grand bien pour mes gambettes.
J'avais réservé une auberge de jeunesse car je n'avais pas trouvé grand-chose de mieux. Ce n'est pas ce que je préfère comme type d'hébergement c'était un peu le bordel dans les cuisines. L'hébergement était un peu trop grand à mon goût, de plus ce n'était pas réservé que pour les pèlerins. Cela retire un peu d'authenticité au chemin de Compostelle.
La traversée des villes est grandement facilitée par mon GPS, mais quelle galère avec toutes ces voitures je me sens oppressé. Je préfère et de loin les petits villages pittoresques.
À la sortie de Poitiers, je passe à côté de Fontaine-le-Comte puis Coulombier. Les routes me reposent un peu les jambes, mais les côtes sont toujours là il faut les grimper.
À la sortie de Poitiers, je passe à côté de Fontaine-le-Comte puis Coulombier. Les routes me reposent un peu les jambes, mais les côtes sont toujours là il faut les grimper.
Beaucoup de camions et de voitures, le prix à payer pour ne pas m'enliser sur les chemins un lendemain d'orage.
Soudain je suis abordé par un jeune cycliste qui apparemment faisait Compostelle et qui était en train de rebrousser chemin car il n'en pouvait plus.
Soudain je suis abordé par un jeune cycliste qui apparemment faisait Compostelle et qui était en train de rebrousser chemin car il n'en pouvait plus.
Il me fait comprendre qu'il ne voudrait pas forcément continuer seul et me demande ma ville de fin d'étape. Il était parti comme cela la fleur au fusil, pas de casque, pas d'eau. Ça ne me disait rien de me traîner un jeune comme cela mal préparé.
Il me dit faire 50 kms par semaine en entraînement, mais les tenir une fois la semaine et être capable de faire 75 kms en moyenne pendant plus de 20 jours est autre chose, être bien préparé fait toute la différence.
Voyant que je n'étais pas très chaud de randonner en duo, il préféra prendre le premier train pour Poitiers.
Voyant que je n'étais pas très chaud de randonner en duo, il préféra prendre le premier train pour Poitiers.
La moralité de cette histoire est que Compostelle se prépare des mois à l'avance, on ne part pas comme cela en se préparant à la légère.
Laissant mon hypothétique pèlerin de fortune, je continue mon périple sur Lusignan puis Chenay pour finalement arriver à Melle. J'en profite pour faire quelques emplettes.
Laissant mon hypothétique pèlerin de fortune, je continue mon périple sur Lusignan puis Chenay pour finalement arriver à Melle. J'en profite pour faire quelques emplettes.
Mon hébergement est une ancienne ferme restaurée en centre équestre qui fait gîte d'étape en pleine campagne, au calme. J'en profite pour faire une lessive bien méritée.