Le retour, bilan et conclusion 2018

Comme en 2017 pour la Vía del Sureste, j’ai fait le choix cette année de venir avec mon véhicule personnel à Santiago, et de le laisser en stationnement dans le parking de l’hôtel, donc pas de véhicule de location à réceptionner pour le retour. 

Contrairement aux autres années, j'avais presque hâte d'arriver à Santiago vu le temps pluvieux et gris que j'ai eu en deuxième moitié du chemin. J'arrivais trempé et traversé à VTT dans les Albergues. Sans parler du froid quand on est mouillé, et des vêtements qui n'avaient même pas le temps de sécher pour le lendemain.

 
Bilan

• 89 h de selle.
• 1220 Kms parcourus.
• Pas de problème de vélo.
• Pas de problème pour le bonhomme, mis à part une petite chute à cause de la boue.
• 4 kg en moins.
• Des étapes se trouvant quelque peu rallongées en prenant les variantes route.
• Les quatre premières étapes du chemin par beau temps sans chaleur, contrairement à la canicule de 2017.
• Un temps exécrable avec pluie et parfois brouillard le reste du chemin où tous les VTT ont dû sortir des pistes,                                une boue collante comme de la glu bloquant mes roues et m'obligeant à prendre des variantes route moins intéressantes.         Une première pour moi en cinq Compostelle

 

Conclusion
 
  1 - Si c'était à refaire, je garderais la solution retour par voiture personnelle même si c'est un peu plus onéreux.
    
  2 - Je garderais des étapes de 75 Kms en moyenne et 55 à 60 kms sur les parcours à fort dénivelé pour arriver      
        relativement frais en fin d'étape.

  3 - A chaque étape j’ai retenu la leçon des années précédentes en modérant mon allure pour profiter au maximum du 
       chemin, même si cette année comme en 2017 j'étais pressé d'arriver, mais cette fois-ci pas pour éviter de rouler par la grosse               chaleur, mais pour être moins longtemps sous la pluie.
 
  4 - Le mois de mai est idéal pour Compostelle même si cette année je n'ai pas eu une météo favorable en fin de mois.

       

  5 - J'ai vu peu de pèlerins sur la Ruta de la Lana qui est pauvre en Albergue par certains endroits du chemin. 

  6 - Une monture toujours un peu lourde de 120 kg poids total roulant pour être à laise, il faudra vraiment que je revoie

       cet handicap important sur les chemins à venir.

 
  7 - Partir seul ne me dérange toujours pas, c'est continuellement une riche expérience.
     
  8 - Mon sac à dos de 4,80 kg chargé, poids idéal à VTT.
 
  9 - Encore une fois j'ai été très heureux d'avoir pu réaliser tous ce chemin en entier malgré une météo capricieuse cette année. 

       Comme toujours cela m'a permis de rencontrer beaucoup de personnes et vu des paysages somptueux.

     
10 - 553 photos, moins que l'année dernière due encore une fois à une triste météo.

11 - La Ruta de la Lana a des étapes assez dures par endroits. Des modes de vie différents avec leurs paysages et leur climat                   changeant. Ses quatre provinces traversées, la Comunidad Valenciana, la Castilla la Mancha, la Castilla y Leòn et la Galicia.

                

12 - La Ruta de la Lana à certains endroits a des étapes longues et un caractère assez sauvage. Elle est malgré tout assez difficile             physiquement à partir d'une quinzaine de kilomètres après Alicante, toujours en légère montée avec beaucoup de passages à             plus de 1000m et un col à plus de 1350m. Elle est peu fréquentée et dispose de moins de services à certains endroits.

13 - Je suis très fier d'avoir reçu une cinquième fois ce certificat qu'est la Compostela, elle représente toujours une 
       grande valeur pour moi, car elle est l'aboutissement d'un long chemin de 1220 Kms fait à VTT par la Ruta de la Lana,                           et en la regardant je me dis toujours, je l'ai encore fait.      

14 - Et pour finir, j’espère que cette cinquième aventure aura la suite de nombreuses autres bien sûr.