11 Etape : Santiago à Hospital

Le Camino Olvidado 2023
11 Etape
Vendredi 30 Juin 2023
Santiago à Hospital
60kms – 4h32 de selle
Moyenne de pédalage: 13.4 km/h - 12.8°/25°
Cumul des dénivelés : +1506m / –1399m Pente maximale : +16% / –16.7%
Ma Trace GPXMa Trace KMLAltitude de l'EtapeMon Hébergement
Ce matin, départ vers 7h45 pour une étape de 60 kms. Changement de décor de la Galice, un début de parcours assez sportif, avec de belles montées vachardes et casse-pattes de 12 à 15%, moi qui croyais à une étape tranquille !
Après le pueblo Pedrido à six kilomètres de Santiago, le camino devient moins pentu ; il serpente sur une toute petite route, alternant entre de vastes prairies et la traversée de petites forêts par des pistes roulantes.
Je traverse une multitude de pueblos, tous plus ou moins rapprochés les uns des autres. Après une vingtaine de kilomètres, je suis à Negreira, où je fais une halte dans un mercadona pour quelques achats de nourriture.
Après le pueblo Pedrido à six kilomètres de Santiago, le camino devient moins pentu ; il serpente sur une toute petite route, alternant entre de vastes prairies et la traversée de petites forêts par des pistes roulantes.
Je traverse une multitude de pueblos, tous plus ou moins rapprochés les uns des autres. Après une vingtaine de kilomètres, je suis à Negreira, où je fais une halte dans un mercadona pour quelques achats de nourriture.
Plus loin à la sortie de la ville, j’en profite pour une pause collation sur une petite place non loin d'El Pazo do Cotón, un bâtiment de style baroque du XVIIIe.
De retour à l’hôtel, dernier coup d’œil sur l’étape du lendemain, le GPS, les traces, les cartes, tout était ok. J’avais dormi tranquille, le responsable de l’hôtel avais bien voulu me laisser monter mon VTT dans ma chambre, j’étais serin. Après l’extinction des feux, je me promettais de faire de beaux rêves.
J’ai dormi comme une masse. Sonnerie à 6h, je faignante un peu. Il est déjà 6h15. Je descends mon vélo par l’ascenseur. Une fois dehors, activation du GPS et je pars pour un périple de 1100 kilomètres.
Sorti d’Alicante assez facile, mais déjà de belles montées. J’ai voulu suivre le chemin au plus fidèle de la via del Sureste, mais c’était sans compter sur les difficultés de celui-ci par endroit.
Je n’ai pas eu trop le temps de visiter Alicante hier soir, je suis arrivé trop tard, un peu dommage car la ville valait certainement le coup d’œil, surtout du côté du port.
Sorti d’Alicante assez facile, mais déjà de belles montées. J’ai voulu suivre le chemin au plus fidèle de la via del Sureste, mais c’était sans compter sur les difficultés de celui-ci par endroit.
Un peu plus loin, je vois une vieille femme qui marchait pliée en deux, et pas commode du tout. J’entame un dialogue avec mon Espagnol plus que limité. Je lui fais comprendre que moi aussi, je viens d’un milieu agricole en France, et peu à peu un climat de confiance s’installe.
Je lui demande alors pourquoi ce pauvre chien est enfermé toute la journée, je crois comprendre qu’elle me dit qu’il ne se comporte pas bien dehors, ce que je doute, car il avait l’air maltraité. Gentiment, je lui dis : laissez-le sortir, il est stressé et malheureux là-dedans, ce n’est pas une vie pour lui.
Je traduis à peu près ses réponses : pas question ! Il n’est bien que là ! D’une méchanceté extrême. Attachez-le au moins dehors, et plus j’insiste, plus elle se braque. Même les voisins me disent d’un ton fataliste, c’est comme ça ici.
Je lui demande alors pourquoi ce pauvre chien est enfermé toute la journée, je crois comprendre qu’elle me dit qu’il ne se comporte pas bien dehors, ce que je doute, car il avait l’air maltraité. Gentiment, je lui dis : laissez-le sortir, il est stressé et malheureux là-dedans, ce n’est pas une vie pour lui.
Je traduis à peu près ses réponses : pas question ! Il n’est bien que là ! D’une méchanceté extrême. Attachez-le au moins dehors, et plus j’insiste, plus elle se braque. Même les voisins me disent d’un ton fataliste, c’est comme ça ici.
C’est vraiment de la maltraitance animale, qui devrait être sévèrement punie par la loi.
Je vois son regard, comme s’il me disait ne me laisse pas ici. Mais je suis impuissant devant cette situation qui me bouleverse. Ces gens vivent dans un autre âge.
Je vois son regard, comme s’il me disait ne me laisse pas ici. Mais je suis impuissant devant cette situation qui me bouleverse. Ces gens vivent dans un autre âge.
Je traverse la ville de Petrer où je me ravitaille en eau. Après la sortie de la ville, le chemin se fait plus plat. Après Sax, ça devient très roulant malgré la chaleur qui n’en finit pas de taper.
Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.
Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.
J’arrive enfin à Villena très animée comme beaucoup de ville Espagnol.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Après le passage à la douche plus qu’obligatoire et un peu de repos bien mérité, l’établissement n’étant pas équipé de cuisine, je me suis taper une bonne platée de spaghetti carbonara à la pizzéria d’à côté pour recharger les batteries qui en avaient bien besoin.
Bilan de la journée: une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Bilan de la journée: une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Vidéo suivi aérien de ma trace GPS de l'étape du jour