15 Etape : Xunqueira-de-Ambia à O-Castro-Dozon
Camino Sanabrés 2015
15 Etape
Samedi 30 Mai 2015Xunqueira-de-Ambia à O-Castro-Dozon
6h59 à 12h49 (58.71 Kms théorique)60.52kms – 4h35 de selle
Moyenne de pédalage: 13.20 km/h - 6°/25°
Cumul des dénivelés : +1343m / –1137m Pente maximale : +16.6% / –12.8%

J’ai passé une bonne nuit dans l’hôtel, pas un bruit, pas de ronfleur et dans un bon lit.
Une fois prêt à 7h pétante, je démarre. Je suis seul avec mon VTT, pas une âme qui vive, personne dans les rues ce matin, tout le monde dort.
La sortie du village se fait par une petite descente de courte durée, je traverse le pont qui enjambe le rio Arnoia et c’est parti par une montée de 2 à 3 kms, ça réveille avec la fraîcheur de bon matin, je suis vite mis en condition mode rando.
Une fois prêt à 7h pétante, je démarre. Je suis seul avec mon VTT, pas une âme qui vive, personne dans les rues ce matin, tout le monde dort.
La sortie du village se fait par une petite descente de courte durée, je traverse le pont qui enjambe le rio Arnoia et c’est parti par une montée de 2 à 3 kms, ça réveille avec la fraîcheur de bon matin, je suis vite mis en condition mode rando.
Plus loin parcours sans difficulté en descente jusqu'à Ourense. Traversant le vieux pont qui enjambe le rio Mino, je suis bientôt accosté par un groupe de pèlerins Espagnols à VTT, me demandant d'immortaliser chacun d’eux sur leurs appareils respectifs.
Beaucoup de monde dans les rues nous sommes samedi, la ville est en effervescence. Ourense est situé dans une cuvette, pour en sortir il faut déployer beaucoup d’énergie car ça grimpe sec. Après le passage du rio Mino les rues deviennent plus pentues.
Plus loin, je suis confronté à des pentes de plus de 10%. La sortie de la ville se fait tout en poussage, je double deux pèlerins Allemands à pied et il me faudra une bonne demi-heure avant d’en sortir.
D’en haut, la vue est magnifique, je me rends compte du dénivelé qui m’a tant fait transpirer. Chemin toujours en montée alternée de pistes roulantes et de petites routes jusqu'à San Paio.
D’en haut, la vue est magnifique, je me rends compte du dénivelé qui m’a tant fait transpirer. Chemin toujours en montée alternée de pistes roulantes et de petites routes jusqu'à San Paio.
À partir de Bouzas, le chemin se fait plus doux en empruntant la N-525 que je quitte à Casas Novas. Je prends la direction de Cea pour un arrêt ravitaillement. C’est reparti pour Cotelas par de petites routes avec un chemin toujours un peu cabossé.
O-Reino où je me retrouve sur la N-525 en légère montée. Toujours sur la route, je vais traverser quelques autres villages pour arriver à O-Castro-Dozon, village de fin d'étape où il n’y a vraiment pas grand-chose.
L’albergue est située après le village, pas très loin à gauche de la nationale. Il n’est pas mal et assez grand. Quelques pèlerins sont déjà là quand j’arrive. Je fais valider ma crédentiale pour l’avant-dernière fois.
O-Reino où je me retrouve sur la N-525 en légère montée. Toujours sur la route, je vais traverser quelques autres villages pour arriver à O-Castro-Dozon, village de fin d'étape où il n’y a vraiment pas grand-chose.
L’albergue est située après le village, pas très loin à gauche de la nationale. Il n’est pas mal et assez grand. Quelques pèlerins sont déjà là quand j’arrive. Je fais valider ma crédentiale pour l’avant-dernière fois.
Cette étape a été assez casse-pattes surtout la sortie d’Ourense très physique et par des secteurs un peu cabossés du chemin.
Je n’ai pas très envie de cuisiner ce soir, alors le petit resto du coin fera l’affaire.
Je n’ai pas très envie de cuisiner ce soir, alors le petit resto du coin fera l’affaire.
Seul à ma table, un des pèlerins qui est dans l’albergue où je suis vient me demander si je veux bien me joindre à eux pour ne pas rester seul.
Cette proposition me touche et c’est sans hésiter que je m’installe avec mes compagnons de route.
Cette proposition me touche et c’est sans hésiter que je m’installe avec mes compagnons de route.
Il y avait un couple d’Allemands et 3 Hollandais. Ne parlant pas la même langue, nous essayons tant bien que mal d’échanger.
C’est aussi ça le chemin de Compostelle, des rencontres, des échanges.
C’est aussi ça le chemin de Compostelle, des rencontres, des échanges.