16 Etape : O-Castro-Dozon à SANTIAGO
Camino Sanabrés 2015
16 Etape
Dimanche 31 Mai 2015O-Castro-Dozon à SANTIAGO
6h58 à 11h36 (68.07 Kms théorique)64.96kms – 4h03 de selle
Moyenne de pédalage: 16.04 km/h - 6°/25°
Cumul des dénivelés : +1026m / –1541m Pente maximale : +16.2% / –20.6%

Je pars doucement, c’est le dernier jour. Aujourd'hui l’étape va être majoritairement en descente. Le chemin commence par une petite route roulante en sortant du village pour rattraper la N-525 un peu plus loin. Pas grand monde en ce dimanche matin, pas un pèlerin, tout le monde dort.
Le temps est couvert ce matin, pour la première fois depuis 15 jours je n’avais pas vu un seul nuage. Le paysage est un peu monotone, je suis déjà à A-Laxe. Le chemin revient sur la nationale 500m, puis serpente en parallèle de celle-ci jusqu'à Silleda.
Le temps est couvert ce matin, pour la première fois depuis 15 jours je n’avais pas vu un seul nuage. Le paysage est un peu monotone, je suis déjà à A-Laxe. Le chemin revient sur la nationale 500m, puis serpente en parallèle de celle-ci jusqu'à Silleda.
Je passe l’autoroute à Cornado, je randonne parmi les pâturages verdoyants alternés de forêts d'eucalyptus. Le chemin alterne toujours entre nationale et piste à A-Bandeira.
Je suis toujours en descente permanente malgré quelques montées sans grande difficulté. Beaucoup de villages se succèdent maintenant comme Monreal et plus loin A-Susana. Le temps se fait plus gris, il tombe un petit crachin, moi qui n’ai pas vu une goutte de pluie depuis 15 jours.
J’espère ne pas me faire rincer à quelques kilomètres de l’arrivée. Mais ça sera de très courte durée car la route n’est même pas mouillée.
Santiago approche tout doucement, je suis à Pineiro par une petite route se terminant en chemin de terre. Un peu avant Santiago, je rencontre une Américaine parlant bien français, je m’arrête pour discuter deux minutes.
Santiago approche tout doucement, je suis à Pineiro par une petite route se terminant en chemin de terre. Un peu avant Santiago, je rencontre une Américaine parlant bien français, je m’arrête pour discuter deux minutes.
Elle était partie de Sevilla et arrivait en pleine forme au terme de son voyage. Elle me proposa même de m’immortaliser avec mon numérique à côté de mon VTT pour ma collection de photos.
Continuant mon chemin, je passe sous l’autoroute puis le pont qui traverse la voie de chemin de fer où beaucoup de rubans sont accrochés sur le grillage de protection, mi-là pour symboliser la fin d’un long chemin.
Je déambule dans les ruelles en périphérie de Santiago. Je n’arrive pas par le même endroit que les autres voies faites précédemment, ici j’arrive par le sud de la ville.
Je déambule dans les ruelles en périphérie de Santiago. Je n’arrive pas par le même endroit que les autres voies faites précédemment, ici j’arrive par le sud de la ville.
Encore quelques centaines de mètres et voilà, j’y suis pour la troisième fois, je franchis le panneau de Santiago.
Quelques derniers coups de pédale et j’arrive maintenant à mon hôtel pour la fin d’un voyage de 16 jours et près de 1120 kms parcourus.
Quelques derniers coups de pédale et j’arrive maintenant à mon hôtel pour la fin d’un voyage de 16 jours et près de 1120 kms parcourus.
L'après-midi est passé comme les années précédentes à flâner pour quelques achats de souvenirs et faire valider ma Compostela. Je ne loupe toujours pas, pour la troisième fois, la visite de la cathédrale, bien sûr.
Pour mon troisième Compostelle, le ressenti est différent des deux autres voyages effectués auparavant mais heureusement toujours positif.
Pour mon troisième Compostelle, le ressenti est différent des deux autres voyages effectués auparavant mais heureusement toujours positif.