2 Etape : Abla à Purullena

Le Camino Mozárabe 2021

2 Etape

Jeudi 03 Juin 2021
Abla à Purullena

7h45 à 18h02 (69.91 Kms théorique)
69.51kms – 7h34 de selle

Moyenne de pédalage: 16.76 km/h - 18°/36°

Cumul des dénivelés : +1255m / –1237m Pente maximale : +13.9% / –14.9%

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La Sierra Nevada en arrière plan

J’ai bien récupéré cette nuit après une étape terriblement dure avec plus de 8h de selle, j’étais arrivé complètement usé. J'avais trouvé un petit supermercado à côté de l'hôtel, pour reprendre des forces le soir dans ma chambre, et pour le ravitaillement du lendemain.

A la sortie de Abla, je rejoins une petite route au milieu des champs d'oliviers et d'amandiers. 7 kms plus loin, je suis déjà à Fiñana, perché sur son promontoire.

La sortie du pueblo se fait par une petite route au milieu des oliviers qui débouche sur un rio à sec. Le chemin est très roulant, il alterne entre petites routes et chemins de terre.

Une fois arrivé au pueblo de La Huertezuela, le chemin emprunte le lit d’un rio asséché sur près de 5 kms qui m’emmène au pueblo Huéneja. L’itinéraire continue par un sentier qui va bientôt se transformer par des chemins de chèvre et des pistes où je suis souvent obligé de mettre pied à terre, car impossible de rouler à VTT.

Arrivé à Dólar, c’est par une petite route que je sors du pueblo qui m’amène à un chemin de terre et des sentiers au milieu de champs d'amandiers. Le panorama à cet endroit est de toute beauté, avec une vue sur la Sierra Nevada. Je dois mettre souvent pied à terre avec mon VTT, car certains passages sont assez délicats.

C’est par une descente que j’arrive à Ferreira, je fais une pause pour le casse-croûte de la journée. Je suis bientôt rejoint par un admirateur qui en voulait plus à mon sandwich plutôt qu’au pèlerin lui-même. Un bel épagneul qui venait quémander un peu de nourriture.

Ne pouvant pas résister à ce petit chien inoffensif, nous avons partagé un morceau de mon casse-croûte tous les deux. Mais bientôt, un homme qui n’était apparemment pas son maître, le chassa en lui jetant une pierre pour le faire dégager sans ménagement, ce qui me mit dans une colère folle.

La Sierra Nevada en arrière plan

3.3 kms après Abla

Laissez-le...! Il ne me dérange pas, mais le pauvre animal était déjà parti affolé par cet abruti d’Espagnol qui n'avait apparemment pas d’empathie pour les animaux...

Ces attitudes intolérables me font toujours sortir de mes gonds. Étant par nature non violent, j’ai dû me contrôler pour ne pas aller lui mettre ma main sur sa gueule de con...

Et c’est avec une certaine tristesse que je repris le chemin, n’ayant pas pu dire au revoir à mon compagnon d’un instant.

C’est par des chemins de terre et des sentiers que je rejoins le pueblo La Calahorra 3 kms plus loin, dominé par un imposant château sur son promontoire que l’on aperçoit de loin.

J’ai été souvent encore obligé de mettre pied à terre à cause de chemins de chèvre délicats à VTT. Plus loin, Alquife et son site minier, et sur ma gauche toujours le panorama splendide de la Sierra Nevada avec ses neiges éternelles.

A Jerez del Marquesado, petit ravitaillement dans un supermercado, et direction Cogollos de Guadix en passant sur une piste au milieu des conifères, et plus loin à proximité de l'Embalse de Cogollos de Guadix.

C’est ensuite un chemin de terre au milieu de champs agricole avec ici et là des oliveraies et des champs d'amandiers.

J’arrive à Guadix en passant devant des formations rocheuses de formes étonnantes et devant de nombreuses maisons troglodytes.

Je fais quasiment le tour du pueblo en passant devant des monuments, comme l’Alcazaba et la cathédrale entre autres. La sortie de Guadix se fait par un chemin traversant des oliveraies.

5 kms après Abla

La Sierra Nevada en arrière plan

Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.

J’arrive enfin à Villena très animée comme beaucoup de ville Espagnol.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.

Après le passage à la douche plus qu’obligatoire et un peu de repos bien mérité, l’établissement n’étant pas équipé de cuisine, je me suis taper une bonne platée de spaghetti carbonara à la pizzéria d’à côté pour recharger les batteries qui en avaient bien besoin.

Bilan de la journée, une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.

Hôtel : +++/++++

Graphique des dénivelés de l'étape du jour