3 Etape : Purullena à Granada

Le Camino Mozárabe 2021
3 Etape
Vendredi 04 Juin 2021
Purullena à Granada
59.94kms – 7h45 de selle
Moyenne de pédalage: 5.61 km/h - 15°/26°
Cumul des dénivelés : +1783m / –1918m Pente maximale : +16.7% / –20.5%
Ma Trace GPXMa Trace KMLAltitude de l'EtapeMon Hébergement
Après une bonne nuit de sommeil et une bonne récupération de la dure journée d’hier, c’est vers 7h45 que je quitte mon hôtel.
Il fait beau, et 15° s’affiche sur mon compteur. Je quitte Purunella en prenant une petite route bordée d'oliviers qui m’emmène au pueblo Marchal. Le panorama est grandiose avec ses formations d'argile, ses monuments rocheux sculptés au cours du temps par l'érosion.
Je suis en montée permanente toujours dans un site exceptionnel, je traverse plusieurs localités, Los Baños avec sa station balnéaire thermale pour ses eaux reconnues internationalement, et un peu plus loin, Graena d’où l’on peut admirer la Sierra Nevada. Je quitte maintenant la route pour emprunter un chemin de terre parfois caillouteux, qui semble bien être un rio à sec.
Pour aller au prochain pueblo La Pesa, c’est par une petite route dans un décor somptueux. A quelques kilomètres du pueblo, il faut se taper une longue montée, suivi d'une longue descente, et c’est l’arrivée dans La Pesa. Cette partie de l'étape est une des plus belles depuis Almeria.
À la sortie du pueblo, je suis face à un dilemme, soit prendre la montée très raide, histoire de bien se casser les pattes en début d’étape, ou prendre la variante route. Je ne réfléchis pas longtemps, après avoir rencontré deux Espagnoles à VTT, me conseillant malgré quelques beaux dénivelés, qu’il serait dommage de louper cet itinéraire de toute beauté.
J’avais fait le souhait de faire le Camino Mozarabe en gardant le chemin officiel à 100% même à VTT, donc je resterai sur le chemin quoi qu’il en coûte. Après l’ascension de cette montée très raide, je suis sur une piste assez roulante qui suit une crête en perpétuelle montée. J’enchaîne les kilomètres sur le chemin qui monte et qui descend parmi les conifères.
Arrivé à la route qui va à Quéntar, je fais une pause casse-croûte bien méritée. Le chemin emprunte un sentier en contrebas de la route, très difficile, voire impossible pour mon VTT, je reste sur la route. Après un peu plus de 3 kms, je sors de la route pour emprunter un chemin sur ma droite tout en montée permanente. Les pistes blanches montent et descendent, et les kilomètres s'enchaînent dans un environnement grandiose sous une chaleur toujours grandissante.
Il est 13h, je profite d’un point de vue panoramique avec une carte du site et un banc à l’ombre, pour faire une pause casse-croûte avec une vue imprenable.
Après 45 min, il est temps de repartir, car j’ai encore 25 kms à faire. Je suis toujours en montée sur cette piste blanche, et soudain j’arrive sur un site inattendu, une grande carrière désaffectée d’une blancheur éclatante.
Je m’arrête pour immortaliser ce lieu impressionnant. Je suis à 1418m, au lieu-dit
Cantera La Única, une carrière de plomb abandonnée, connue aussi sous le nom de Cantera María José.
J’ai du mal à repartir, je suis presque figé par la beauté du lieu, ce site est vraiment très impressionnant.
Le chemin continue par une piste toujours blanche en descente permanente dans un environnement toujours spectaculaire, d'où l’on a une belle vue sur la Sierra Nevada. Je rejoins la route pour arriver un kilomètre plus loin, au pueblo de Quéntar où je m’arrête me désaltérer d’une bonne agua tonica bien fraîche et quelques tapas offerts par le patron. L’étape n’est pas terminée, il faut bien repartir.
Après la sortie, et en contrebas du pueblo, j’emprunte un sentier qui longe le Rio de Aguas Blancas qui mène au pueblo Dudar. J’avais le choix là aussi à la sortie du pueblo de prendre la route beaucoup facile, mais voulant absolument rester sur le chemin officiel, je me retrouve à gravir une montagne pendant deux kilomètres au-dessus de 1000m, histoire de bien me casser encore une fois les pattes…
Le dénivelé change, j’aborde maintenant une descente en lacet par un chemin de terre jusqu'à l'Arroyo de Belen, et plus loin, à une grande bâtisse désaffectée. Ensuite, la piste emprunte un chemin agricole au milieu des oliviers, puis un sentier ombragé qui longe le rio Darro.
Toujours seul sur ses chemins, je ne suis plus très loin de ma fin d’étape qui n’en finit pas, malgré une bonne piste roulant depuis Sax.
J’arrive enfin à Villena très animée comme beaucoup de ville Espagnol.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Comme il n’y avait pas d’albergue, j’avais réservé un petit hôtel à l’entrée de la ville.
Après le passage à la douche plus qu’obligatoire et un peu de repos bien mérité, l’établissement n’étant pas équipé de cuisine, je me suis taper une bonne platée de spaghetti carbonara à la pizzéria d’à côté pour recharger les batteries qui en avaient bien besoin.
Bilan de la journée, une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Bilan de la journée, une étape très dure avec des passages difficiles tout en montées et des poussages casse pattes à répétition par une grosse chaleur.
Hôtel : +++/++++
Vidéo suivi aérien de ma trace GPS de l'étape du jour