3 Etape : Sevilla à Almaden-de-la-Plata
Vía de la Plata 2015
3 Etape
Lundi 18 Mai 2015
Sevilla à Almaden de la Plata
7h27 à 13h15 (68.28 Kms théorique)
69.27kms – 5h58 de selle
Moyenne de pédalage: 11.61 km/h - 19°/35°
Cumul des dénivelés : +1170m / –724m Pente maximale : +21.6% / –15.2%
Ma Trace GPXMa Trace KMLAltitude de l'EtapeMon Hébergement
Je quitte Sevilla à regret car j’en rêvais de visiter cette ville aux multiples richesses. Je suis content aussi d’en sortir car les grandes villes m’oppressent toujours un peu. Je passe devant la grande tour Torre Pelli que l’on aperçoit de loin en arrivant à Sevilla.
Je quitte aussi la Vía Augusta où il n’y avait pas grand monde sur ce chemin, je n’ai rencontré aucun pèlerin et n'ai trouvé aucun albergue sur ces 145 kms pendant ces deux jours. J’ai dû me rabattre sur une auberge de jeunesse à Cadiz et un hôtel à Lebrija.
J'emprunte maintenant la Vía de la Plata qui commence à Sevilla. Une fois traversé l’autoroute je m’engage sur la passerelle piétonne et cycliste pour prendre la direction Camas puis Santiponce. Sevilla s’éloigne tout doucement.
Me voilà maintenant sur une grande piste grise très roulante, droite à tirer au cordeau. Je me régale sur ce chemin plat et d’un calme olympien. Bonne température, seul dans ce paradis, je décompresse totalement. Sans jeu de mot, je suis aux anges !
Je quitte aussi la Vía Augusta où il n’y avait pas grand monde sur ce chemin, je n’ai rencontré aucun pèlerin et n'ai trouvé aucun albergue sur ces 145 kms pendant ces deux jours. J’ai dû me rabattre sur une auberge de jeunesse à Cadiz et un hôtel à Lebrija.
J'emprunte maintenant la Vía de la Plata qui commence à Sevilla. Une fois traversé l’autoroute je m’engage sur la passerelle piétonne et cycliste pour prendre la direction Camas puis Santiponce. Sevilla s’éloigne tout doucement.
Me voilà maintenant sur une grande piste grise très roulante, droite à tirer au cordeau. Je me régale sur ce chemin plat et d’un calme olympien. Bonne température, seul dans ce paradis, je décompresse totalement. Sans jeu de mot, je suis aux anges !
Guillena où je me ravitaille en eau, car la prochaine ville est assez loin. Sorti du village par un pont qui traverse la Rivera de Huelva et qui est à sec. Maintenant le chemin se fait plus dur, des montées et descentes pendant des dizaines de kilomètres.
J’emprunte maintenant une portion d’enfer pour les vététistes, chemin pierreux, portions défoncées par le ravinement de l’eau les temps de pluie. Maintenant des rochers font que le chemin est impraticable à VTT, il faut pousser. Section à pédalage 20m et poussette pendant 200m.
J’emprunte maintenant une portion d’enfer pour les vététistes, chemin pierreux, portions défoncées par le ravinement de l’eau les temps de pluie. Maintenant des rochers font que le chemin est impraticable à VTT, il faut pousser. Section à pédalage 20m et poussette pendant 200m.
Ce duo dure au moins trois bons quarts d'heure, ça m’épuise.
A mi-chemin, déjà 3 litres d’eau éclusés et ce n’est qu’un début. Je quitte enfin ce tronçon pas agréable du tout, car pas moyen de contourner cette portion.
A mi-chemin, déjà 3 litres d’eau éclusés et ce n’est qu’un début. Je quitte enfin ce tronçon pas agréable du tout, car pas moyen de contourner cette portion.
Le chemin est de nouveau sur route, où les montées se font plus douces. Castilblanco-de-Los-Arrayos où je me ravitaille à nouveau en eau, 5 litres engloutis.
Il est 13h et 15 kms plus loin, le chemin quitte la route et pique à droite pour entrer dans le Parc Natural los Berrocales où je décide de faire ma pause casse-croûte à l’entrée de celui-ci.
Il est 13h et 15 kms plus loin, le chemin quitte la route et pique à droite pour entrer dans le Parc Natural los Berrocales où je décide de faire ma pause casse-croûte à l’entrée de celui-ci.
Je suis à l’ombre dans une petite maisonnette de 3m sur 3, je récupère car le début d’étape de ce matin était plutôt sportif.
Une fois dans le parc, je passe devant la Casa Forestal la Morilla et là je suis parti pour une balade où les collines sont couvertes de chênes et d’oliviers. L’harmonie du paysage nous invite à la randonnée. Nombreux sentiers balisés, un site exceptionnel. La sortie du parc par une barrière.
Une fois dans le parc, je passe devant la Casa Forestal la Morilla et là je suis parti pour une balade où les collines sont couvertes de chênes et d’oliviers. L’harmonie du paysage nous invite à la randonnée. Nombreux sentiers balisés, un site exceptionnel. La sortie du parc par une barrière.
La fin de l’étape va se corser, car il faut gravir une colline qui monte à pic comme pas possible. Il n’y a pas d’air, je suis sur le petit braquet tout à gauche. Ça monte de plus en plus, les dernières centaines de mètres se font tout en poussée et je n’arrive même plus à tirer mon vélo.
Je pousse 20m et je me repose à l'ombre deux minutes sous chaque arbre que je peux trouver. Je vais faire ce manège pendant près de 20 minutes pour finalement arriver en haut à la table d'orientation, épuisé.
De là-haut, la vue est splendide, mais au prix de nombreux efforts.
De là-haut, la vue est splendide, mais au prix de nombreux efforts.
Pour la descente sur Almaden ce n’est pas mieux, impossible de descendre à vélo, chemin pierreux instable, dangereux et à pique.
L’étape se termine par une piste bétonnée jusqu'à Almaden.
Près de 7 litres d’eau engloutie aujourd'hui, un record. Nous sommes 7 à l’Albergue, trois femmes, un homme Allemand et deux femmes Hollandaises.